Mesurée via une prise de sang, la thyréostimuline, ou TSH, permet d’avoir des renseignements sur le fonctionnement de la thyroïde. Mais comment interpréter un taux élevé ou trop faible ?
Secrétée par l’hypophyse, petite glande située à la base du cerveau, la thyréostimuline, ou TSH, est une hormone qui agit sur la thyroïde, pour qu’elle stimule la sécrétion d’hormones thyroïdienne (T3 et T4), indispensables au bon fonctionnement de l'organisme.
Ces dernières jouent notamment un rôle dans le fonctionnement de l'appareil génital, du système digestif, des muscles, ou encore sur les cheveux et la température du corps. Le dosage de la TSH se mesure grâce à une prise de sang et permet de détecter des anomalies thyroïdiennes.
hypothyroïdie ou hyperthyroïdie
Si les résultats indiquent que le taux de thyréostimuline est élevé, c’est-à-dire supérieur à 5.0 mUI/l (micro-unités internationales par litre de sang), cela signifie que la thyroïde ne produit pas assez d’hormones thyroïdiennes.
L’hypophyse va réagir au manque d’hormones thyroïdiennes en sécrétant davantage de TSH. Et un taux de TSH élevé peut être le signe d’une d’hypothyroïdie, le plus fréquent des troubles de la thyroïde.
Il provoque souvent une prise de poids et une grosse fatigue, car la faible quantité d’hormones thyroïdiennes va entraîner un ralentissement du métabolisme. En sachant qu’avant d’établir un diagnostic, une analyse ultra-sensible de la TSH est nécessaire.
Au contraire, un taux de TSH trop faible, inférieur à 0,5 mUI/l, signifie que la thyroïde fabrique trop d'hormones thyroïdiennes. Dans ce cas, on parle d’hyperthyroïdie.
Ce dérèglement de la glande thyroïde se traduit par une perte de poids rapide, des palpitations cardiaques, les mains qui tremblent, ou encore des troubles du sommeil.