Un premier cas de variole du singe a été détecté en Nouvelle-Calédonie, a-t-on appris ce mardi. La Dass estime le risque de propagation «très limité».
La propagation se poursuit. Les autorités sanitaires de Nouvelle-Calédonie ont annoncé mardi 12 juillet qu’un premier cas de variole du singe a été enregistré sur ce territoire d’Outre-Mer.
Il s’agit d’une personne qui a consulté son médecin généraliste pour une éruption cutanée. Le patient a aussitôt été redirigé vers le centre hospitalier pour réaliser des prélèvements.
Des vaccins attendus
Dans un courrier transmis aux professionnels de santé, la Direction des affaires sanitaires et sociales (Dass) a précisé avoir retracé les contacts de cette personnes et leur ont transmis les «consignes spécifiques qui permettent d’empêcher la transmission du virus». La Dass estime le risque de propagation de la variole du singe «très limitée».
La direction sanitaire a également assuré avoir été «préparée à l’introduction du virus en Nouvelle-Calédonie depuis le signalement de cette alerte». Des vaccins sont en outre attendus prochainement dans l’archipel.
La variole du singe, également appellée Monkeypox, est une maladie infectieuse qui se caractérise notamment par une éruption cutanée de lésions semblables à des vésicules, très souvent douloureuses. De la fièvre est parfois observée. La transmission se fait par contact direct avec ces lésions, les muqueuses ou par les gouttelettes.
A ce jour, Santé Publique France a comptabilisé 721 cas confirmés en métropole.