L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié mercredi 30 mars une étude contenant trois scénarios différents sur la suite de la pandémie de Covid-19. Si l’un d’entre eux présente un variant plus contagieux et plus virulent, ce n’est pas le scénario le plus plausible d’après l’Organisation, à ce stade.
Un virus moins virulent
Parmi les trois chemins que peut emprunter la crise sanitaire mondiale, le plus probable est aussi le plus rassurant. L’OMS a présenté une baisse graduelle de la gravité du virus, notamment grâce à une immunité collective plus importante.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS est revenu sur cette possibilité : «Sur la base de ce que nous savons désormais, le scénario le plus probable est que le virus va continuer à évoluer, mais que la sévérité de la maladie qu’il provoque va aller en s’amenuisant au fur et à mesure que l’immunité augmente grâce à la vaccination et aux infections.»
Plusieurs variants mais moins dangereux
Cette nouvelle publication met aussi en avant le fait que de nouveaux pics d’infection pourraient apparaître lorsque l’immunité baissera, nécessitant des rappels de vaccination pour les personnes les plus vulnérables. Cependant, ces nouveaux pics d'infection pourraient être moins virulents.
«Dans le meilleur des cas, nous verrions des variants moins sévères émerger et il n’y aura pas besoin de nouvelles formules de dose de rappel et de vaccins» a expliqué le directeur général de l’OMS.
un Nouveau variant plus virulent
Par ailleurs, même si le scénario envisagé le plus probable est rassurant, l’organisation n’a pas exclu une version plus alarmante. «Dans le scénario du pire, un virus plus virulent et hautement plus transmissible émerge. Face à cette nouvelle menace, la protection des populations – grâce à une précédente vaccination ou une infection – contre les formes sévères de la maladie ou le décès va se réduire rapidement.» Un scénario qui impliquerait une modification des vaccins existants.
Maria Van Kerkhove, déléguée à la lutte contre le Covid de l’OMS, a rappelé qu’encore aujourd’hui, «le virus a beaucoup d’énergie.»