Une étude allemande assure que les personnes qui visionnent beaucoup de pornographie disposent de moins de matière grise que la moyenne.
L’activité cérébrale est plus basse chez les adeptes de pornographie. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs allemands, publiée dans la revue médicale américaine JAMA Psychiatry.
"Nous avons remarqué que le striatum, une région du cerveau qui est associée avec le procédé de récompense et la motivation, est plus petit chez les participants qui admettent regarder beaucoup de pornographie", explique l’une des auteurs de l’étude au New York Daily News.
Pour réaliser l’étude, 64 hommes de 21 à 45 ans ont été interrogés. En outre, les chercheurs ont découvert qu’une autre partie du cerveau, qui est sollicitée lorsqu’une personne est stimulée sexuellement, montre moins d’activité.
Deux possibilités
Enfin, chez les participants qui visionnent beaucoup de X, la connexion entre le striatum et le cortex préfrontal est mauvaise. Cette liaison est liée avec la prise de décision et le comportement.
Néanmoins, les chercheurs ne peuvent pas encore dire si la pornographie agit directement sur le cerveau, ou si les personnes présentant ces critères cérébraux sont plus enclin à en regarder : "C’est possible que certains individus possédant ce type de cerveau soient plus susceptibles d’avoir ce genre de comportement".
La chercheuse a ajouté que toutes les habitudes ont un incident sur la structure du cerveau.