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Hépatites B et C : un rapport préconise plus de prévention

Un Test Rapide d'Orientation Diagnostique,  permettant le dépistage, rapide et sans prise de sang, de l'hépatite C [Francois Nascimbeni / AFP/Archives] Un Test Rapide d'Orientation Diagnostique, permettant le dépistage, rapide et sans prise de sang, de l'hépatite C [Francois Nascimbeni / AFP/Archives]

Avec environ 500 000 personnes infectées sur le territoire, les hépatites B et C sont en recul. Un rapport souligne néanmoins les efforts qui restent à faire dans la prise en charge des patients. 

 

Chaque année, elles font 4 000 morts en France. Les hépatites B et C sont au coeur d’un rapport de l’Agence de Recherche sur le Sida et les hépatites virales (ANRS) et de l’Association française pour l’étude du foie (AFEF), rendu public ce lundi.

Si le document souligne les progrès qui ont été faits en matière de prise en charge et de traitement, puisque le taux de guérison de l’hépatite C avoisine les 90 % et que l’infection de l’hépatite B peut désormais être contrôlée, il insiste également sur la nécessité d’accentuer la prévention et le dépistage de ces maladies.

 

Vaccination contre l'hépatite B à renforcer

En effet, la moitié des Français infectés par l’une des deux hépatites l’ignore. Pour l'hépatite B par exemple, qui nécessite un traitement tout au long de la vie en cas d'infection, les personnes à risques (soignants, toxicomanes, multipartenaires...) se voient en principe présenter la possibilité de se faire vacciner préventivement.

Mais dans les faits, le taux de vaccination a chuté depuis dix ans : seul un consommateur de drogue sur deux, 60 % des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes et 88 % des médecins généralistes sont immunisés. 

Un faible résultat qui peut s'expliquer notamment par les inquiétudes subsistant autour des effets secondaires du vaccin contre ce virus, longtemps soupçonné de provoquer la sclérose en plaques. Des craintes que l'ANRS balaie dans son rapport.

 

Des tests rapides pour l'hépatite C

En ce qui concerne le VHC, virus de l'hépatite C, c'est le dépistage qui connaît des ratés dans l'Hexagone. L'ANRS et l'AFEF conseillent donc de mettre en place des campagnes, d'autant plus aisées à mettre en oeuvre qu'il est possible d'utiliser, comme pour le VIH, des tests rapides qui livrent leurs résultats en une trentaine de minutes.

Enfin, les auteurs du rapport préconisent d'élargir le dépistage aux hommes âgés de 18 à 60 ans et aux femmes enceintes dès la première consultation prénatale.

 

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