Voici la biographie de Sainte Louise de Marillac, fêtée le 15 mars, par Defendente Génolini.
«Très tôt orpheline, épouse éprouvée, veuve contemplative et active, mère inquiète et grand-mère sereine, enseignante et soignante, travailleuse sociale et organisatrice de la charité. » Mariée à 20 ans, Louise partage son temps entre l’éducation de son fils Michel et des œuvres de charité. La prise en charge de sept jeunes cousins orphelins ruine le ménage. Veuve à 34 ans, la rencontre avec saint Vincent de Paul est déterminante. A partir de ce moment, aucune misère ne lui est indifférente.
Ce sera le travail des Filles de la Charité. Elle en écrit le règlement avec Vincent de Paul : «Vous aurez chacune pour monastère une maison de malade, pour cellule une chambre de louage, pour cloître les rues de la ville ou les salles des hôpitaux, pour clôture l’obéissance, pour voile la sainte modestie.» Elle meurt le 15 mars 1660, en paix. Elle est la patronne des travailleurs sociaux.
Pensée spirituelle de Louise de Marillac :
« Les âmes qui cherchent Dieu le trouvent partout, mais particulièrement dans les pauvres.»
Courte prière de Louise de Marillac :
« Ô mon cher ange, dites à mon divin Sauveur que je l’adore et que je l’aime de tout mon cœur.»
Éphéméride du 15 mars :
En 1850, après deux mois de débats à l’Assemblée, adoption de la loi sur l’enseignement primaire et secondaire, dite loi Falloux, du nom du ministre de l’Instruction publique. Elle accorde la liberté d’enseignement et la création d’écoles «libres», mettant fin au monopole absolu de l’Etat en matière d’éducation. L’Eglise bénéficie de ce statut jusqu’aux lois restrictives de 1881, puis de 1904, supprimant les congrégations enseignantes. L’école libre connaîtra un dernier rebondissement le 24 juin 1984, quand près d’un million et demi de personnes défilent à Paris pour sa sauvegarde. Le président désavouera alors son ministre de l’Education nationale, qui démissionne.