L’expression «tire-au-flanc», désignant une personne qui évite une tâche par fainéantise, est apparue dans le vocabulaire militaire dans le courant du XIXe siècle.
Sur un champ de bataille, les combats les plus sanglants avaient toujours lieu sur le front, en première ligne. A contrario, les flancs des troupes étaient des endroits généralement abrités des assauts, et donc moins dangereux.
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Dans le jargon militaire, un homme «tirait au flanc» («tirer» était synonyme de partir vers un endroit) quand il fuyait le gros des affrontements pour se réfugier sur les côtés. Le soldat en question était donc mal vu par ses compagnons, ces derniers considérant qu’il n’accomplissait pas son devoir.
Un manque d’implication conservé dans l’expression, qui s’est progressivement appliquée dans le civil, notamment en entreprise, pour les personnes qui en font le moins possible.