Par l’intermédiaire de sa secrétaire perpétuelle, l’Académie française s’est dite opposée à la réforme de l’orthographe prochainement généralisée dans les manuels scolaires.
«Je n'ai pas compris les raisons qui expliquent l'exhumation d'une réforme de l'orthographe élaborée il y a un quart de siècle et où l'Académie française n'a eu aucune part, à l'inverse de ce que l'on a voulu faire croire», a indiqué Hélène Carrère d’Encausse dans une interview parue au Figaro ce samedi 13 février.
Et la secrétaire perpétuelle de l’Académie française d’ajouter que son institution n’est en rien à l’origine de ladite réforme. Si elle s’est en effet prononcée favorablement sur des «principes généraux», l’Académie française a en revanche «marqué son désaccord» avec le texte, assure Hélène Carrère d’Encausse.
A partir de la rentrée 2016, la réforme de l'orthographe, adoptée en 1990, sera davantage diffusée dans les manuels scolaires. Certaines lettres redondantes seront supprimées, tandis que l'utilisation de l'accent circonflexe et du trait d'union sera réduite.