Les plaques d’immatriculation des véhicules sont également appelées plaques minéralogiques pour des raisons historiques.
Leur composition n’a en effet rien de minérale. Le terme tire ses origines des mines du XVIIIe siècle, et plus précisément de l’identification des chariots.
Le Service des Mines, alors dévolu à la gestion des sites miniers de France, avait développé un système pour répertorier ses engins. Ce dispositif a été adapté un siècle plus tard aux trains, fonctionnant eux aussi sur rails, avant de s’étendre à l’automobile lors de son apparition au début du XXe siècle.
Même si l’attribution des plaques minéralogiques a depuis été confiée à d’autres services de l’Etat, l’expression «passer aux Mines» a subsisté dans le langage courant pour désigner le fait d’immatriculer tout type de véhicule.