Les amateurs de jeux s’en remettent souvent à lui. Si la notion de hasard a toujours existé, le mot n’est quant à lui apparu qu’au Moyen Age.
Il s’agit d’un dérivé de l’arabe «al-zahr», qui désigne à l’origine le dé et plus globalement les jeux qui s’y rapportent. Ce terme avait lui-même été formé à partir du mot «zahra», désignant une fleur, symbole alors utilisé sur la face gagnante des dés de l’époque.
Le jeu «al-zahr» a ensuite vu son nom déformé phonétiquement par les Français et les Espagnols (en «hasard» et «azar») entre les XIe et XIIIe siècles, au cours des croisades.
Les croisés l’auraient appris lors du siège d’un château situé en actuelle Syrie, comme l’a rapporté l’archevêque et historien des croisades Guillaume de Tyr (1130-1184).
Le terme est resté exclusivement cantonné aux jeux jusqu’au XVIe siècle, avant d’être étendu à l’ensemble des choses imprévisibles.