Il faut remonter à la révolution industrielle au XIXe siècle en Angleterre, pour trouver l’origine de ces toits en dents de scie.
Ils ont été construits ainsi afin de permettre à la lumière naturelle d’éclairer ces grands hangars sans fenêtres où travaillaient les ouvriers. Pour les architectes, il s’agissait de relever un défi de taille : l’absence d’électricité à cette époque.
La forme particulière de cette toiture permet en effet d’installer une grande vitre, sur la partie verticale des «dents» la plus courte, orientée vers le nord pour offrir une luminosité constante.
Grâce à cette technique, les côtés en pente, plus longs et couverts, orientés quant à eux vers le sud face au soleil, assurent à l’usine - et aux ouvriers - d’être à l’ombre tout au long de la journée.