François Fillon a affirmé lundi que son épouse, mise en examen dans l'affaire de ses possibles emplois fictifs notamment comme assistante parlementaire, «ne sera pas condamnée», assurant que «le dossier est vide».
«Depuis le début je vous le dis, cette affaire a été montée de toute pièce», a déclaré le candidat de la droite à la présidentielle sur BFMTV et RMC. Il a dénoncé «une calomnie dans Le Canard enchaîné», ou encore «une enquête d'enfer pendant trois semaines, qui ne débouche sur rien». «Si j'avais le moindre doute sur ma culpabilité je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle», a ajouté le candidat, lui-même mis en examen.
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Interrogé sur son engagement précédent à se retirer en cas de mise en examen, François Fillon a dénoncé «une manipulation». «Je ne pouvais pas imaginer à cet instant être victime d'une manipulation pareille», s'est-il justifié. «J'ai d'ailleurs commis une erreur, d'une certaine façon, en disant cela, parce que j'ai offert au pouvoir le moyen de m'éliminer de la compétition présidentielle, il suffisait de me mettre en examen».
«Ce que je dis c'est qu'il n'est pas possible que cette affaire n'ait pas été suivie avec la plus grande attention par les plus hautes autorités», a encore affirmé François Fillon, interrogé sur ses accusations contre un supposé «cabinet noir» à l'Elysée. «Je n'ai pas de preuve, je dis simplement qu'il y a un très grand doute à l'égard de ceux qui ont lancé cette opération».