Depuis plusieurs décennies, c’est l’un des sujets sociétaux les plus discutés. Et il y a fort à parier que la dépénalisation et/ou la libéralisation du cannabis sera de nouveau évoqué lors de la campagne présidentielle. Voici ce qu’en pense François Fillon, candidat Les Républicains.
Si la question n’est pas directement abordée dans la profession de foi diffusée sur son site internet, cela n’empêche pas l’ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy d’avoir un avis bien tranché sur la réponse à apporter.
François Fillon est farouchement opposé à toute évolution législative sur le sujet. Il l’a dit à BFMTV en janvier 2016. «Je suis contre la dépénalisation ou libéralisation (…). Il y a une augmentation de la consommation, notamment chez les jeunes, mais (…) l'argument qui consiste à dire que parce que la consommation augmente on va tout libéraliser ne me satisfait pas», avait-il déclaré.
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Et ce n’est pas l’exemple des Pays-Bas, où la consommation et la revente du cannabis sont autorisées et encadrées, qui fera infléchir les convictions de François Fillon. «La politique suivie en France n'est pas forcément la meilleure, mais celle conduite dans d'autres pays qui ont dépénalisé le cannabis (Pays-Bas) n'a pas les résultats qu'on veut bien lui donner. Aux Pays-Bas, la question fait débat. On ne peut pas dire que là où c'est dépénalisé, il y a moins de consommateurs», croit-il savoir.