Invité sur le plateau de BFMTV et RMC, le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron a déclaré vendredi 24 février avoir «beaucoup de respect» pour Pénélope Fillon, bien qu'il ne la connaisse pas.
«Ce qui se passe pour elle est d'une extrême violence», a-t-il estimé. Il a par ailleurs assuré que s'il s'était trouvé dans une situation similaire, il n'aurait pas pu empêcher sa femme de s'exprimer, contrairement à François Fillon. Ce dernier a en effet déclaré dans le Paris Match de cette semaine que, si sa femme était prête à s'exprimer, lui «n'est pas pour».
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«Si j'essayais de dire une telle chose à ma femme, elle m'enverrait sur les roses assez rapidement», a ajouté le leader d'En Marche!.
Emmanuel Macron s'est également exprimé sur sa proposition de loi de moralisation de la vie publique, élaborée pour son alliance avec François Bayrou. On y retrouve l'obligation pour les parlementaires de justifier et de déclarer comment ils utilisent leurs enveloppe d'argent public, et l'interdiction d'employer des proches comme collaborateurs.
Autant de points aujourd'hui reprochés à François Fillon dans l'affaire des «emplois présumés fictifs» de sa femme et de certains de ses enfants.