Après son déjeuner mercredi 15 février avec Nicolas Sarkozy, François Fillon qui a du mal à faire campagne en raison des accusations d'emplois fictifs visant sa femme et ses enfants, a tenté d'allumer un contre-feu en reprenant à son compte une proposition-choc de l'ex-président : l'abaissement de la majorité pénale à 16 ans.
«Quand on a 16 ou 17 ans, qu'on attaque un policier, on doit savoir qu'on finira en prison», a-t-il déclaré à la presse en arrivant à Compiègne, aux côtés du sarkozyste Eric Ciotti.
Je veux abaisser à 16 ans la majorité pénale. Quand on a 16 ou 17 ans et qu’on attaque un policier, on doit savoir qu’on finira en prison. pic.twitter.com/uwuaRqX7qi
— François Fillon (@FrancoisFillon) 15 février 2017
«J'ai beaucoup hésité mais c'est indispensable aujourd'hui (de revenir sur l'excuse de minorité), compte tenu de la montée de la violence», a-t-il ajouté au cours d'une table ronde. Il a repris ensuite cette mesure lors de son meeting dans la soirée.
J’abaisserai la majorité pénale à 16 ans : les délinquants de 16 ou 17 ans n'auront plus l'excuse de minorité. #FillonCompiègne pic.twitter.com/3w77K1So4t
— François Fillon (@FrancoisFillon) 15 février 2017
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«Le programme #Fillon: Majorité pénale à 16 ans pour tous , Impunité Pénale pour lui-même», a raillé le président des députés PS à l'Assemblée, Olivier Faure, sur Twitter.
Le programme #Fillon : Majorité pénale à 16 ans pour tous , Impunité Pénale pour lui même... #Compiegne
— Olivier Faure (@faureolivier) 15 février 2017