Le conseil national des Républicains examine samedi 14 janvier la liste, revue et corrigée, des investitures des 577 circonscriptions en jeu aux législatives des 11 et 18 juin prochain. Une tâche qui s'annonce compliquée.
Le but : soumettre les candidatures à la validation du parti. François Fillon, en sa qualité de nouveau chef de file, devra tenter de trouver un subtil dosage pour contenter à la fois les centristes de l’UDI, les juppéistes et les sarkozystes.
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Il devra surtout trancher les cas les plus sensibles, à commencer par celui d’Henri Guaino. Le député des Yvelines pourrait par exemple être privé de circonscription, à cause de ses critiques contre le parti.
La loi sur le non-cumul des mandats, qui devrait s’appliquer en juillet, vient encore compliquer la situation, la plupart des députés devant arbitrer entre leurs postes. Enfin, des décisions sont attendues en termes de parité, qui est loin d’être respectée.
Sur cette dernière question, Jean-François Lamour, le président de la commission nationale d'investiture Les Republicains avait indiqué le mois dernier indiqué que «38% des candidats investis (seraient) des femmes». Un niveau qu'il souhaitait voir «amélioré», avait-il ajouté.