«Oui l'idée d'une femme à Matignon me paraît tout à fait pertinente», a répondu jeudi lors du débat de la primaire de la droite le maire de Bordeaux, interrogé sur la possibilité de nommer une femme Premier ministre.
«Ce n'est pas un engagement que je prends aujourd'hui, c'est une possibilité que j'ouvre», a-t-il cependant nuancé. Il n'a en revanche pas souhaité confirmer qu'il pourrait confier le poste à Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, qui lui a apporté son soutien. «Plusieurs d'entre elles sont tout à fait capables d'exercer cette mission», a-t-il déclaré.
«En tout cas je m'engage à avoir un gouvernement paritaire, parce que ça peut apporter beaucoup». «Ce n'est pas simplement pour faire bien, c'est pas pour faire mode c'est parce que je pense que c'est utile, et que ça permettra au gouvernement de mieux fonctionner», a-t-il conclu. En 1995, il avait mis fin aux fonctions ministérielles de plusieurs femmes membres de son gouvernement, surnommées les «juppettes».