«Les élections auront lieu au mois de mai de l'année prochaine, beaucoup d'eau va couler sous les ponts d'ici là» a expliqué lundi Alain Juppé, favori de la primaire de la droite de novembre prochain.
«En tout cas je ne l'ai promis à personne jusqu'à présent contrairement à ce que j'entends dire parfois. C'est-peut être ma faiblesse, d'autres promettent beaucoup, moi je ne l'ai promis à personne», a assuré le maire de Bordeaux, qui a estimé au début du mois qu'il y avait «une bonne dizaine» de candidats possibles pour Matignon dans un entretien au Journal du Dimanche.
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Alain Juppé se distingue de son principal concurrent, Nicolas Sarkozy qui a d'ores et déjà annoncé son choix envers François Baroin dans l'hypothèse d'une élection à l'Elysée en 2017. «Je me refuse à rentrer dans ce mercato des Premiers ministres. C'est ridicule», a-t-il déclaré. L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, soutien d'Alain Juppé, a déclaré jeudi que la présidente (LR) de l'Ile-de-France Valérie Pécresse avait «la dimension» pour Matignon.