Marine Le Pen a rangé son téléphone dans son soutien gorge pour qu’il échappe à une perquisition policière. Le subterfuge a fonctionné puisqu’aucun policier n’a osé se saisir de l’objet.
La scène s'est déroulée le 17 février dernier, à Nanterre (Hauts-de-Seine) au siège du Front National dans la villa de Montretout. Dans le cadre de l’enquête préliminaire sur l’utilisation des assistants parlementaires des députés européens du Front National, une perquisition avait ainsi eu lieu. Une perquisition visiblement pas du goût de la présidente du parti d’extrême droite, Marine Le Pen, qui commence alors à filmer l’opération de police.
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Un ton «provocateur»
Lorsqu’un membre des forces de l’ordre lui demande de cesser de filmer, Marine Le Pen range ostensiblement son téléphone dans son soutien-gorge. D’un ton «provocateur» selon l’Express, elle invite alors les enquêteurs à venir le chercher. Une provocation efficace puisqu’aucun ne se serait risqué à aller chercher le mobile.
L’enquête concerne le statut de vingt-neuf assistants parlementaires travaillant pour vingt-trois députés européens du Front National. Ils sont ainsi soupçonnés de ne travailler qu’au bénéfice du parti en France, alors qu’ils sont rémunérés par le Parlement Européen.