Il dirigera un monstre institutionnel. La Métropole du Grand Paris, créée le 1er janvier dernier, doit élire ce vendredi son tout premier président.
Celui-ci sera à la tête d’une entité regroupant 131 communes : Paris, les 123 villes de petite couronne, six villes de l’Essonne et Argenteuil, dans le Val-d’Oise. Son objectif : élargir les projets (transports, logement…) et tenir la comparaison avec le Grand Londres, notamment.
Patrick Ollier, député-maire de Rueil-Malmaison (92) et investi par les Républicains le 12 janvier, fait figure de favori, les 209 élus regroupés dans la métropole étant majoritairement de droite. La maire socialiste de la capitale, Anne Hidalgo, pourrait quant à elle hériter de la fonction de première vice-présidente.
Chez les centristes, la candidature est portée par André Santini, qui devrait décrocher une vice-présidence. Le député-maire UDI d’Issy-les-Moulineaux a été très impliqué dans la construction du Grand Paris Express, le fameux «supermétro» francilien, dont l’achèvement est prévu d’ici à 2030.