Un an et demi après sa démission forcée de l'UMP, Jean-François Copé fait son retour avec un livre-programme et une nouvelle présence dans les médias.
Il n'a pas dit son dernier mot. Absent du paysage médiatique depuis sa démission de la présidence de l’UMP en mai 2014, Jean-François Copé revient sur le devant de la scène politique avec la sortie, aujourd’hui, d’un livre-programme intitulé Le sursaut français. L’ancien ministre y détaille une série de propositions comme «un concordat avec l’islam» qui «fixerait ses droits et devoirs envers la République», l’embauche de 50 000 policiers, la création d’un parquet antiterroriste dédié, un service national obligatoire de trois mois ou encore «un référendum d’entreprise pour régler la question du temps de travail».
Il écrit également que si la droite revient au pouvoir en 2017, elle devra «gouverner par ordonnances» et prendre, dans les six premiers mois du quinquennat, des décisions essentielles concernant le code du travail, la fiscalité, l'éducation, ou encore les retraites.
Le député-maire de Meaux faisait aussi son retour médiatique hier soir, face à Marc-Olivier Fogiel lors de l’émission «Le Divan» sur France 3. Une occasion pour lui de confier qu'il ne voyait «plus les choses de la même manière» mais aussi de réaffirmer son innocence dans le scandale Bygmalion et d'admettre certaines erreurs dans sa gestion de l'après-élection à la présidence de l'UMP en 2012.
S’il a affirmé qu’il y avait «bien des étapes préalables» avant de penser à la primaire à droite, ce livre et sa présence dans les médias montre qu’il n’a pas abandonné ses ambitions politiques, malgré une popularité en berne et les affaires internes qui l’avaient forcé à quitter son parti.