L’opposition a repris le chemin de la campagne. Valérie Pécresse (LR) a en effet tenu ce week-end une réunion publique à Drancy (93), au cours de laquelle elle est notamment revenue sur la sécurité, les attentats restant dans tous les esprits.
La députée des Yvelines a ainsi souligné qu’elle ne voulait «ni passe-droit, ni zones de non-droit en Ile-de-France». Cela passerait par exemple par la sécurisation des lycées (une compétence de la région), en menant des actions «contre le deal, le racket et la drogue», mais aussi par la lutte contre la fraude dans les transports, qui représente un manque à gagner de 200 millions d’euros par an pour la région.
.@vpecresse : "Ni passe-droit, ni zones de non-droit en Ile-de-France. Il faut en finir avec l'angélisme" #Drancy
— J'ai choisi Valérie (@_vp2015) November 21, 2015
«La sécurité passe par un changement de modèle : dès qu’on commence à franchir les portillons dans le métro, à taguer, ça veut dire qu’on peut tout se permettre», a argumenté Valérie Pécresse. Par ailleurs, l’élue a précisé qu’en réponse à la tragédie du 13 novembre, elle augmenterait de 20 % le budget régional alloué aux affaires culturelles (le portant ainsi à 100 millions d’euros par an), en expliquant que «quand la civilisation est menacée, il faut plus de culture».