L’eurodéputée Nadine Morano attend mercredi la décision de la Commission nationale d’investiture des Républicains, visant à sanctionner ses propos sur la «race blanche».
Elle ne retire rien de ses paroles, mais pourrait perdre beaucoup. La tête de liste pour les régionales en Meurthe-et-Moselle pourrait en effet lui être retirée pour ses propos du 26 septembre. Invitée sur France 2 à l'émission On n'est pas couché (ONPC), elle avait repris des paroles attribuées à De Gaulle par Alain Peyreffite sur "la France, pays de race blanche".
Dans l'oeil du cyclone depuis cette sortie remarquée, Nadine Morano dénonce une "instrumentalisation", et même "une opération montée contre elle".
Elle ne sera pas à la Commission
Alors que la gauche lui est tombée dessus, son propre camp n'a pas été tendre. François Fillon et Alain Juppé prenant leurs distances, NKM et Benoist Apparu réclamant une exclusion... Ses soutiens se sont fait rares ces derniers jours. Mais Nicolas Sarkozy lui a tendu la main ce mardi soir. Il lui aurait en effet demandé d'exprimer des "regrets", auquel cas elle pourrait conserver son investiture régionale en Meurthe-et-Moselle.
Nadine Morano, de son côté, a indiqué qu'elle ne serait pas présente mercredi devant la Commission, préférant assurer ses fonctions d'eurodéputée.
"Mercredi, F Hollande et A Merkel s exprimeront au Parlement européen sur les #migrants . Je serai à Strasbourg." #les4vérités
— Nadine Morano (@nadine__morano) 6 Octobre 2015