Des transports plus sûrs et assurés plus longtemps. C’est l’une des priorités affichées par Pierre-Yves Bournazel, tête de liste de la droite et du centre à Paris pour les élections régionales, en décembre. Au côté de Valérie Pécresse (Les Républicains), il souhaite que la capitale reste au niveau des grandes métropoles mondiales, en améliorant l’attractivité du métro.
Peut-on sérieusement envisager des métros toute la nuit ?
Je suis sûr qu’on peut expérimenter à Paris un métro en service 24h/24, le week-end sur certaines lignes. C’est une question d’attractivité pour la ville et de confort pour les habitants. New York et Berlin le font déjà. Bientôt, ce sera Londres. Nous devons plus aux usagers.
Comment assurer la sécurité ?
Celle-ci peut être améliorée en combinant la vidéoprotection, qui a fait ses preuves, et le redéploiement d’agents sur le terrain. C’est nécessaire pour lutter contre les pickpockets, les problèmes liés au trafic de drogue ou le harcèlement des femmes. Je pense d’ailleurs qu’il faut former les agents contre le fléau des «frotteurs», pour leur apprendre à les repérer et à aider les victimes.
Que peut-on faire d’autre pour le confort des usagers, selon vous ?
Je veux sensibiliser les pouvoirs publics sur la pollution dans le métro et le RER, car la qualité de l’air y est très mauvaise pour notre santé. Avec Valérie Pécresse, nous en ferons une priorité, et nous voulons rendre utile le temps de trajet avec des transports connectés, mieux cadencés et moins bruyants.
Tout cela coûte cher. Comment vous y prendriez-vous ?
Notre projet est entièrement financé par la réduction des dépenses de fonctionnement et le redéploiement des crédits sur l’investissement utile aux franciliens. Nous déménagerons notamment des cinq hôtels particuliers du conseil régional en dehors de Paris ce qui permet de faire des dizaines de millions d’économies.
Repères :
- 2005. Devient chargé de mission sur le logement à la mairie du 17e, auprès de Françoise de Panafieu, maire de l’arrondissement.
- 2008. Est élu conseiller de Paris et président du groupe UMP du 18e.
- 2010. Elu conseiller régional sur la liste de Valérie Pécresse et chargé du dossier du Grand Paris.
- 2012. Battu au second tour des municipales dans le 18e (30,8 %) par le maire socialiste sortant, Christophe Caresche (63,2 %).
- 2014. Candidat aux municipales pour la droite et le centre, il est battu au second tour (37, 57 %) par la coalition de gauche (62,42 %).