Le Premier ministre, Manuel Valls, a affirmé dimanche que les moyens de renseignement et de sécurité mis en oeuvre pour prévenir les attaques jihadistes étaient "à la hauteur de cette menace", lors de l'émission "Grand Rendez-vous" Europe 1-iTELE-Le Monde.
"Les moyens que nous avons mis en oeuvre sont à la hauteur de cette menace", a estimé le chef du gouvernement, qui a dit ne vouloir "en rien polémiquer", après des critiques à droite et à l'extrême droite. "Nous devons utiliser des moyens exceptionnels mais jamais d'exception", a-t-il ajouté, précisant vouloir agir "toujours dans le cadre de la loi et de l'Etat de droit".
Le Premier ministre a par ailleurs estimé que la guerre contre le terrorisme était une "guerre de civilisation". "Nous ne pouvons pas perdre cette guerre parce que c'est au fond une guerre de civilisation. C'est notre société, notre civilisation, nos valeurs que nous défendons" a-t-il expliqué.
Cette intervention survient le surlendemain de l'attentat ayant eu lieu en Isère vendredi. Une personne avait trouvé la mort.
Collaboration avec la Tunisie
Le Premier ministre a également évoqué le terrible attentat survenu à Sousse, en Tunisie, vendredi également. Il a tenu a exprimé sa solidarité et a affirmé que la France était prête à accentuer sa collaboration avec le pays
"Le terrorisme a voulu frapper la Tunisie parce que c'est un pays qui a réussi sa révolution démocratique, qui a écarté l'islamisme radical, qui a réussi son printemps arabe, qui épouse les valeurs de démocratie et de laïcité", a assuré Manuel Valls. "Nous devons aider la Tunisie. Les Tunisiens savent qu'ils peuvent toujours compter sur la France", a-t-il ajouté.