L'attaque commise vendredi matin sur le site d'Air Products à Saint-Quentin-Fallavier par un individu qui se serait réclamé de Daesh, a suscité de nombreuses réactions dans la classe politique.
Un individu se revendiquant de l'Etat Islamique s'est introduit vendredi matin sur un site industriel classé Seveso à Saint-Quentin Fallavier. Sur place, un corps décapité a été retrouvé à proximité de l'usine et la tête près des grilles. Un suspect a été arrêté en fin de matinée. Les réactions n'ont pas tardé, venant de l'exécutif et de la classe politique.
Le Premier ministre Manuel Valls a ordonné une "vigilance renforcée" sur tous les sites sensibles de la région Rhône-Alpes, tandis que le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve était dépêché sur place où il est arrivé en fin de matinée, accompagné de Ségolène Royal. Depuis Bruxelles, François Hollande - qui participait au conseil européen, est intervenu à 12H45 et a évoqué immédiatement une attaque de nature terroriste, confirmant le bilan d'un mort et d'un blessé.
Du côté de la classe politique, les réactions ont été nombreuses.
Sur Twitter, le Premier ministre Manuel Valls a dénoncé "la menace et l'horreur aveugles des terroristes", évoquant à la fois l'attentat en Isère et l'attaque en Tunisie contre un hôtel de Sousse qui aurait fait 27 morts.
Le menace et l'horreur aveugles des terroristes n'épargnent aucune nation. Mes pensées à la victime en #Isère et aux victimes en Tunisie. MV
— Manuel Valls (@manuelvalls) 26 Juin 2015
Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale a lancé un message d'unité et adressé ses pensées aux proches de la victime".
Face au terrorisme, plus que jamais, restons unis et mobilisés. En ces instants, je pense à la famille et aux proches de la victime.
— Najat Belkacem (@najatvb) 26 Juin 2015
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti Socialiste a fait part de sa "grande émotion" et a invité à ne pas faire "d'amalgames".
Grande émotion devant cet attentat et son mode opératoire. Restons unis. Pas d'amalgames. Ne jouons pas sur les peurs. #Isère
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 26 Juin 2015
Nicolas Sarkozy, président des Républicains, a demandé "solennellement" au gouvernement "de faire toute la lumière" sur les circonstances de l'attentat et de "réhausser" le niveau de vigilance. "Par son message, sa mise en scène macabre et sanglante, le ou les auteurs de cet attentat ont déclaré la guerre non seulement à la République et à la démocratie mais à la civilisation", a-t-il ajouté.
Jamais la République ne cédera face à la barbarie terroriste - NS #Isère pic.twitter.com/Vuz4H92ivE
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 26 Juin 2015
Claude Bartolone, président PS de l'Assemblée nationale, a appelé à "combattre la barbarie et défendre notre République".
Unité de la Nation face au nouvel attentat commis ce matin dans l'#Isère. Combattre la barbarie et défendre notre République.
— Claude Bartolone (@claudebartolone) 26 Juin 2015
Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV, a fait part de sa "colère" et de son "dégout", appelant à ne pas céder à la haine
Face à la folie meurtrière, colère et dégoût. Solidarité avec les victimes et leurs familles. Ne laissons pas gagner la haine.
— Emmanuelle Cosse (@emmacosse) 26 Juin 2015
Laurent Wauquiez, secrétaire général de Les Républicains, considère que "L'horreur ne doit pas céder à la peur"
L'Etat doit la + grde protection aux citoyens dvt la menace terroriste qui a frappé l'Isère. L'horreur ne doit pas ns faire céder à la peur
— laurent wauquiez (@laurentwauquiez) 26 Juin 2015
Christian Estrosi, le député-maire de Nice (LR) a exprimé de nouveau sur Twitter sa crainte de voir une "cinquième colonne" oeuvrer sur le sol français.
Cet attentat dramatique en Isère, si l’auteur est vérifié, rappelle une nouvelle fois présence 5ème colonne en FR http://t.co/i30wRRobx6
— Christian Estrosi (@cestrosi) 26 Juin 2015
Marine Le Pen, présidente du Front National a demandé pour sa part des "mesures fermes et fortes" pour "terrasser l'islamisme" à commencer par le rétablissement des frontières. Marion Maréchal Le Pen, pour sa part, s'est montrée encore plus critique :
L'inaction du gouvernement est criminelle et insupportable. #Attentat
— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 26 Juin 2015