Le parti frontiste doit-il conserver un président d’honneur ? C’est le principal enjeu du référendum interne sur les nouveaux statuts du parti lancé lundi 22 juin.
Les cadres du mouvement souhaitent en effet supprimer ce titre, dont bénéficiait depuis 2011 Jean-Marie Le Pen, à la suite du violent conflit qui l’a opposé à sa fille en avril-mai.
Le fondateur du Front national a en effet été suspendu de son propre parti après une série de dérapages, notamment dans un entretien à l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol.
Les adhérents ont jusqu’au 10 juillet pour se prononcer sur ces nouveaux statuts, qui comprennent également la création d’un "conseil des élus locaux", avec les maires et les conseillers municipaux, communautaires, départementaux et régionaux.
Bruno Gollnisch, ancien numéro 2 du parti et proche de Jean-Marie Le Pen, a déjà dit qu’il ne les voterait pas. De son côté, le fondateur du parti a appelé sur Twitter a boycotter le scrutin.
Aux adhérents du Front, je demande instamment de NE PAS PARTICIPER AU VOTE de réforme des statuts (1/2)
— Jean-Marie Le Pen (@lepenjm) 22 Juin 2015