Nathalie Kosciusko-Morizet, présidente du groupe UMP au Conseil de Paris, souhaite que l'ensemble de la capitale devienne une "zone de liberté d'ouverture" des commerces le dimanche.
"Je fais une proposition (au maire PS de Paris, Anne Hidalgo): je lui demande sans attendre la loi de proposer que Paris soit une zone de liberté d'ouverture le dimanche. Tout Paris", a déclaré Mme Kosciusko-Morizet sur i>TELE.
Cette mesure s'appliquerait à tout type de commerces, a-t-elle précisé.
"C'est vrai que c'est tentant de faire des zones, comme aujourd'hui", "d'élargir les zones" mais "cela pose des problèmes", "c'est vraiment difficile de découper les zones en fonction de l'attractivité" et "cela crée des effets de bord" avec des "un impact sur le prix des baux commerciaux", a estimé l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy.
Au sein du groupe UMP parisien, "on s'achemine vers une proposition: faisons la liberté d'ouverture à Paris le dimanche. Après, il y 'en a qui ouvriraient, d'autres qui n'ouvriraient pas", a-t-elle ajouté.
La députée de l'Essonne plaide pour "un système de soutien pour un certain nombre de commerces les plus touchés par la concurrence et dont on a besoin à proximité" et estime que le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a fait de "bonnes propositions" en termes de repos compensateur et de compensation salariale pour les salariés concernés par l'élargissement du travail dominical.
"Ouvrir le dimanche, cela veut dire récupérer des recettes, y compris pour la ville en termes de taxes", a également plaidé NKM, qui s'est dite favorable à l'ouverture des commerces jusqu'à minuit dans les zones touristiques, pour "sortir de l'affaire Sephora".
NKM presse Mme Hidalgo d'adopter sa proposition avant l'entrée en vigueur de la loi Macron sur l'Economie. "Cela fait des années qu'en vertu de la loi, l'ouverture des commerces le dimanche peut se faire à Paris. il suffit en fait que le maire la demande (...) Aujourd'hui, parce que le maire de Paris ne décide pas, parce qu'en fait sur ce sujet comme sur tant d'autres, elle a un désaccord avec sa majorité, le risque est que l'Etat reprenne la main".