C'est la fin d'un faux suspens. L'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a annoncé vendredi sur sa page Facebook qu'il sera candidat à la présidence de l'UMP.
"Je suis candidat à la présidence de ma famille politique." Nicolas Sarkozy est désormais sur orbite. Il a publié ce vendredi sur sa page Facebook un texte dans lequel il fait part de son souhait de briguer la présidence de l'UMP le 29 novembre prochain.
"Je me suis interrogé sans concession sur l’opportunité d’un retour à la vie politique que j’avais arrêtée sans amertume et sans regret" confie-t-il au million de personnes qui le suivent sur Facebook. "J’ai senti chez beaucoup de Français la tentation de ne plus croire en rien ni en personne, comme si tout se valait, ou plutôt comme si plus rien ne valait quoi que ce soit."
Sans jamais employer une seule fois le mot UMP, Nicolas Sarkozy assure qu'il propposera de "transformer de fond en comble" sa famille politique, "de façon à créer, dans un délai de trois mois, les conditions d’un nouveau et vaste rassemblement qui s’adressera à tous les Français, sans aucun esprit partisan."
Avant de poursuivre. "Ce vaste rassemblement se dotera d’un nouveau projet, d’un nouveau mode de fonctionnement adapté au siècle qui est le nôtre et d’une nouvelle équipe qui portera l’ambition d’un renouveau si nécessaire à notre vie politique."
Au terme d'un scrutin interne, où 261.080 adhérents sont invités à participer par internet, l'UMP doit se choisir un nouveau leader. Si les sondages le donnent grand vainqueur, Nicolas Sarkozy devra affronter deux autres candidats, les députés Bruno Le Maire (Eure) et Hervé Mariton (Drôme).
Prêt à partir en campagne
Le dispositif de campagne de Nicolas Sarkozy serait d'ores et déjà prêt. Il pourrait publier une tribune samedi dans la presse quotidienne régionale. Dimanche, il devrait être au JT de 20h00 de France 2 et pourrait tenir un premier meeting mercredi ou jeudi dans le Nord.
Nicolas Sarkozy aurait choisi comme directeur de campagne Frédéric Péchenard, ami de jeunesse et ancien patron de la police nationale. La présence annoncée par ailleurs de trois jeunes députés à ses côtés, Gérald Darmanin, 31 ans, Virginie Duby-Muller, 34 ans et Laurent Marcangelli, 33 ans, laisse imaginer un profond rajeunissement de ses équipes.