Aquilino Morelle, conseiller politique de François Hollande, a annoncé vendredi dans un communiqué à l'AFP sa démission, après les accusations de Mediapart, affirmant vouloir être "entièrement libre" pour répondre aux "attaques" le visant.
"Depuis 48 heures, je dois faire face à des insinuations et des allégations qui visent à mettre en cause mon honneur", affirme M. Morelle dans ce communiqué.
"Je veux redire que je n'ai commis aucune faute. Je n'ai jamais été en situation de conflit d'intérêts", assure-t-il également.
"Néanmoins, j'ai décidé de mettre fin à mes fonctions de conseiller à la Présidence de la République, poursuit-il pour pouvoir être "entièrement libre de répondre à ces attaques".
Aquilino Morelle indique également avoir pris sa décision "pour ne pas gêner l'action du président de la République, du gouvernement et de la majorité, dans un moment particulièrement difficile de la vie du pays".
"Je le fais, enfin, pour protéger ma famille", conclut-il.
François Hollande a affirmé qu'Aquilino Morelle avait pris "la seule décision qui convenait", en démissionnant de ses fonctions de conseiller de l'Elysée.
Selon le site d'information Mediapart, le conseiller élyséen a touché en 2007 12.500 euros d'un laboratoire danois, Lundbeck, alors qu'il était à l'Igas (Inspection générale des Affaires sociales). Vendredi, l'organisme a assuré ne pas avoir délivré d'autorisation à Aquilino Morelle pour travailler dans l'industrie pharmaceutique.