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Le journal des municipales : J-13

Image d'illustration. Une carte d'électeur[THIERRY ZOCCOLAN / AFP]

Chaque lundi, Direct Matin revient sur les évènements marquants et les enjeux de la campagne des élections municipales qui auront lieu les 23 et 30 mars prochain.

 

L'EVENEMENT

La campagne officielle, c'est maintenant

C’est le coup d’envoi officiel de la campagne. A partir d’aujourd’hui, les affiches des candidats aux municipales vont commencer à fleurir sur les panneaux électoraux partout en France. Pendant deux semaines, c’est-à-dire jusqu’au samedi 22 mars, veille du premier tour, les moyens de propagande seront donc strictement réglementés.

Dans chaque commune, les candidats se verront attribuer une place sur les panneaux dédiés afin d’y apposer leurs affiches officielles, selon l’ordre d’arrivée des demandes (villes de moins de 1 000 habitants) ou par tirage au sort. Contraintes à respecter : ces affiches ne devront ni être imprimées sur papier blanc ni comporter les couleurs bleu, blanc, rouge du drapeau français, à moins qu’il s’agisse de l’emblème d’un parti.

Pendant cette période, seront également interdits l’impression et l’utilisation de professions de foi et de bulletins de vote. Dans les communes de 2 500 habitants ou plus, ce sont des commissions de propagande, instituées par arrêté préfectoral, qui seront chargées d’adresser aux électeurs ces documents.

A la veille du scrutin, soit à partir de minuit le 22 mars, il sera ensuite interdit de distribuer tracts et autres documents, de diffuser des mails de propagande ou de procéder, par un système automatisé ou non, à l’appel téléphonique en série des électeurs afin de les inciter à voter pour un candidat.

 

IL JOUE GROS

Michel Delebarre

C’est loin d’être un perdreau de l’année. Ancien directeur de cabinet de Pierre Mauroy et ministre sous François Mitterrand, le socialiste Michel Delebarre entend briguer un cinquième mandat consécutif à Dunkerque (Nord).

Le maire sortant, indéboulonnable depuis 1989, avait été réélu dès le premier tour aux dernières municipales avec 57% des voix.

Mais à 67 ans, ce poids lourd du PS, épinglé en 2013 par L’Express comme étant "le champion de France des cumulards" avec 3 mandats et 23 fonctions, est de plus en plus critiqué. Il devra composer avec la candidature dissidente de Patrice Vergriete, un de ses anciens adjoints aux sports.

 

DEUX VILLES QUI PEUVENT BASCULER

Bourges

Ancien fief communiste, ravi par la droite en 1995, Bourges (Cher) est une des villes que la gauche souhaite reconquérir. Alors que le maire sortant UDI Serge Lepeltier renonce à se représenter, la droite part divisée. Pas moins de trois candidats, Véronique Fenoll (UMP), Pascal Blanc (UDI) et Franck Thomas-Richard (DVD) se disputeront sa succession. Ce qui pourrait faciliter la tâche à la candidate PS Irène Félix, qui devra toutefois composer, elle, avec une liste concurrente PC-Front de gauche.

Montpellier

Bastion de la gauche depuis trente-sept ans, Montpellier (Hérault) pourrait basculer à droite. La mort en 2010 de Georges Frêche (maire de 1977 à 2004) et le retrait de son successeur et maire sortant Hèlene Mandroux, laisse des raisons d’espérer au candidat UMP Jacques Domergue. Selon un sondage Ifop réalisé en janvier, ce dernier pourrait l’emporter au second tour en cas de ticket avec Philippe Saurel, un candidat dissident... du PS. Et ce, aux dépens du candidat PS-EELV, Jean-Pierre Moure.

 

C'EST DIT

"J'invite les Français à manifester leur colère dans ce scrutin, en choisissant l'opposition plutôt que le vote extrême ou l'abstention", François Fillon, ex-premier ministre UMP, hier dans Le Parisien.

 

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