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Dupont-Aignan : rétablir d'"urgence" des "frontières nationales"

Le président du mouvement souverainiste Debout la République (DLR) Nicolas Dupont-Aignan, le 5 octobre 2013 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives] Le président du mouvement souverainiste Debout la République (DLR) Nicolas Dupont-Aignan, le 5 octobre 2013 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]

Le président du mouvement souverainiste Debout la République (DLR) Nicolas Dupont-Aignan a appelé dimanche à un rétablissement d'"urgence" des "frontières nationales" au sein de l'UE, après les naufrages à répétition de bateaux de migrants au sud de l'Europe.

Il y a "un système fou d'appel d'air" au sein de l'UE, a estimé le député de l'Essonne sur France 3.

"En supprimant toutes les frontières intérieures à l'Union européenne on incite obligatoirement ces pauvres malheureux à accéder à certains endroits du territoire, comme Lampedusa (...) parce qu'une fois qu'ils sont entrés, ils peuvent aller partout en Europe", a-t-il enchaîné.

Pour lui, "il faut d'urgence recréer des frontières nationales pour responsabiliser les Etats". Car des pays comme "l'Italie et la Grèce ne sont pas incités à contrôler leurs frontières", conscients "qu'une fois que les migrants sont arrivés sur leur sol ils vont aller vers les pays les plus riches, la France ou l'Allemagne".

Interrogé sur les propos du sénateur UMP Philippe Marini regrettant "la disparition du régime Kadhafi" face à l'afflux de réfugiés venus notamment de Libye, Nicolas Dupont-Aignan a lâché : "c'est triste mais il a raison".

"Kadhafi évidemment n'est pas ma tasse de thé. Simplement, on est intervenu, on a détruit un Etat, on a mis à la place la charia, des groupes plutôt proches d'Al Qaïda, on a déstabilisé un pays...". Or si "on ne stabilise pas ce continent (l'Afrique), on ne pourra pas se protéger" contre l'afflux de migrants fuyant les guerres et la misère, a-t-il encore déclaré.

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