L'Assemblée nationale a rejeté mercredi 20 mars la motion de censure déposée par l'UMP contre la politique du gouvernement.
Elle a recueilli 228 voix alors que 287 voix étaient nécessaires pour être adoptée. Le président de l'Assemblée, Claude Bartolone avait indiqué par erreur à la tribune le chiffre de 229 voix, qui a ensuite été rectifié par les services du Palais-Bourbon.
Pendant près d'une demi-heure, le président de l'UMP Jean-François Copé avait vivement défendu cette motion de censure, la 54e depuis 1958, accusant le gouvernement de Jean-Marc Ayrault de marcher "avec détermination vers l'abyme".
Après Jean-François Copé, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'était attaché dans son discours à montrer que l'exécutif avait un cap. "Mesdames et Messieurs les députés, je sais où je vais. Je sais comment y parvenir et comment faire", avait-il martelé.
Le scrutin s'est déroulé dans les salles attenantes à l'hémicycle, seuls les députés votant pour la motion de censure participant au vote.
La dernière motion de censure déposée l'avait été en juillet 2009 par les socialistes contre le gouvernement de François Fillon.