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Goodyear : "les nerfs craquent", selon Buffet

Marie-George Buffet, le 5 février 2013 à Alnay-sous-Bois près de Paris [Pierre Verdy / AFP/Archives] Marie-George Buffet, le 5 février 2013 à Alnay-sous-Bois près de Paris [Pierre Verdy / AFP/Archives]

La députée communiste de Seine-Saint-Denis, Marie-George Buffet, a estimé vendredi qu'il fallait "comprendre" que "les nerfs craquent", à propos des affrontements entre salariés de Goodyear et policiers qui ont fait plusieurs blessés jeudi à Rueil-Malmaison.

Une manifestation de salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord a tourné à la violence jeudi devant le siège du fabricant de pneus à Rueil-Malmaison lors d'un nouveau comité central d'entreprise (CCE) sur le projet de fermeture du site, qui menace directement 1.173 emplois.

"Il faut comprendre qu'au bout d'un moment, lorsqu'on sait que son entreprise va fermer, qu'on va perdre son emploi", "les nerfs craquent" a déclaré Mme Buffet sur BMFTV/RMC, soulignant qu'elle n'allait "pas condamner les salariés".

"Bien sûr, il faut condamner la violence, mais il faut comprendre aussi que ces hommes, ces femmes sont exaspérés", a poursuivi l'ancienne ministre de la Jeunesse et des Sports, disant "espérer" que la proposition de loi communiste d'"amnistie sociale", adoptée le 26 février au Sénat, allait "arriver à l'Assemblée nationale".

"Je suis désolée" que cette loi "ne fasse pas plaisir à M. Valls, mais il faut savoir pourquoi on a mis la gauche au pouvoir", a-t-elle ironisé, répondant au ministre de l'Intérieur qui s'était dit lundi "sceptique" sur le principe de l'amnistie, lui préférant le "dialogue social qui permet de lutter contre les dérives et pour l'emploi".

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