Jean-Louis Borloo, président de l'UDI, déclare qu'il ne "vit pas bien" sa marionnette des Guignols présentant un personnage "sale et qui picole", dans un entretien au mensuel régional Nordway.
Interrogé sur la façon dont il perçoit cette marionnette, le député du Nord répond: "honnêtement, pas bien". "A vrai dire, moi je ne la vois pas, mais ce sont mes amis, mes proches, ma famille... En plus, pour eux, cette image, c'est tellement absurde".
"Ca a commencé il y a des années et des années quand ils m'ont représenté comme une espèce d'inspecteur Columbo qui s'occupait des pauvres", dit-il avant de préciser qu'ensuite, on lui a ajouté "une bouteille de vin" et il est "devenu le type sale et qui picole".
"Franchement, je ne pense pas que ce soit avec moi qu'ils augmentent leur audience parce que ce n'est même pas drôle... Y a même pas de gag ou de situation inattendue... C'est juste le bonheur de me brocarder. Bon, bah voilà, c'est comme ça...", poursuit M. Borloo.
Alors que certains, à droite, le verraient bien briguer la mairie de Paris en 2014, il souligne qu'"après un quart de siècle, Valenciennes", la ville dont il a été longtemps maire, "c'est (sa) famille".
"Plus j'avance dans la vie, plus je fais le tri de ce qui est important et ce tri me ramène plutôt vers Valenciennes que vers Paris (...) Ma femme (la journaliste Béatrice Schönberg, ndlr) me préfère Valenciennois que Parisien", ajoute le député du Nord.
Interrogé sur sa définition du "borlooisme", Jean-Louis Borloo évoque "la lutte contre le gâchis humain" et "la lutte pour les ressources humaines". "Je n'ai pas changé, je reste cet élu que le Valenciennois a façonné".