![Brice Hortefeux au siège de l'UMP le 19 novembre 2012 à Paris [Miguel Medina / AFP/Archives]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "Brice Hortefeux au siège de l'UMP le 19 novembre 2012 à Paris [Miguel Medina / AFP/Archives]")
L'ex-Président Nicolas Sarkozy, actif en coulisses pour ramener le calme à l'UMP, n'a "aucun intérêt à revenir aujourd'hui dans la vie politique", a déclaré lundi son proche ami Brice Hortefeux, mais il souhaite "préserver" l'unité de sa famille politique.
"Nicolas Sarkozy, c'est très simple: il n'a aucun intérêt personnel dans cette affaire", a dit M. Hortefeux, alors qu'on lui demandait sur France Inter si la proposition de Jean-François Copé de remettre son mandat en jeu après les municipales de 2014 était conforme au souhait de l'ex-chef de l'Etat.
Répétant que M. Sarkozy était "atterré" et "désolé" par le "spectacle de divisions" offert par le parti qu'il a présidé, l'ex-ministre a assuré que le message de l'ancien président était "clair".
"+Je n'ai aucun intérêt, je n'entends pas revenir dans la vie politique française aujourd'hui mais je souhaite que l'unité de la famille soit préservée+", a rapporté M. Hortefeux qui préside l'Association des amis de Nicolas Sarkozy,
M. Sarkozy dispose, selon son ami, "d'une autorité essentielle c'est celle auprès des militants. Il est le fédérateur de la sensibilité des familles de droite et du centre".
L'ancien président interviendra-t-il publiquement à l'expiration de l'ultimatum donné aux deux rivaux mardi ? "Comme on est précisément dans la perspective d'un accord, je pense que la question ne se posera pas et je l'espère en tous cas", a répondu l'ex-ministre de l'Intérieur, en référence à la rencontre entre Jean-François Copé et François Fillon prévue lundi.
Cette rencontre "se fai(sai)t en grande partie grâce à Nicolas Sarkozy qui les a vivement encouragés et dans le langage sarkoziste, vous savez ce que cela veut dire", a-t-il ajouté.
Pour sortir de l'impasse, Brice Hortefeux a répété qu'il fallait une réunion du comité des sages, qu'il a rebaptisé comité de l'Union, lequel devrait fixer les modalités et le calendrier d'un nouveau vote. Il serait composé notamment des anciens Premiers ministres et des anciens secrétaires généraux du parti.