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Motions : l'autre bataille de l'UMP

Image d'illustration[Patrick Kovarik / AFP Archives]

L'imbroglio autour de la présidence de l'UMP a eclipsé l'autre grand enjeu de l'élection de dimanche : le score réalisé par les différents courants du parti.

C'était pourtant la première fois que l'UMP votait pour reconnaître et départager des motions en son sein. Un mini-événement qui a vité été balayé par la bataille des chefs.

Les adhérents UMP pouvaient choisir entre six "mouvements", comme les nomme le parti :

- "France moderne et humaniste" (centristes et libéraux de l'UMP sous la houlette de Jean-Pierre Raffarin et Jean Leonetti)

- La "Droite forte" des jeunes sarko-copéistes Guillaume Peltier, Geoffroy Didier et Camille Bedin

- La "Droite sociale" du filloniste Laurent Wauquiez

- La "Droite populaire"

- Les "Gaullistes"

- La "Boîte à idées" initiée par quatre trentenaires.

Selon l'AFP, l'UMP connaîtrait déjà le trio de tête des motions, sans être toutefois capable d'en préciser l'ordre : la "France moderne et humaniste", la "Droite forte" et la "Droite sociale" auraient recueilli le plus de voix. Néanmoins, la commission interne à l'UMP (COCOE) ne donnera pas les scores des motions avant d'avoir rendu public le nom du président du parti.

Mais le site de l'hebdomadaire Le Point avance des chiffres précis correspondant aux informations de l'AFP : selon eux, La Droite forte serait arrivée en tête avec 27,1% des voix. Suivraient la Droite sociale, de Laurent Wauquiez (21,5%), puis la France moderne et humaniste (17,8%).

 

Quels enjeux ?

Des moyens financiers, d'abord : en seront dotés les courants qui auront dépassé la barre des 10% de suffrages exprimés.

Un poids politique, ensuite : peser le plus possible au sein des instances dirigeantes du parti auprès du futur président et de son équipe.

La reconnaissance des courants a été initiée par Jean-François Copé. De son côté, François Fillon s'est montré réservé quant à cette nouveauté pratiquée depuis longtemps au PS : l'ancien Premier ministre a évoqué un risque de "balkanisation" du parti. 

 
 
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