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Moscovici défend le pacte de compétitivité en Isère

Pierre Moscovici, le 12 novembre 2012 à Paris [Eric Piermont / AFP/Artchives] Pierre Moscovici, le 12 novembre 2012 à Paris [Eric Piermont / AFP/Artchives]

Entre réunion de préparation des ministres des Finances de la zone euro et réunion bruxelloise mardi consacrée a la Grèce, Pierre Moscovici a pris lundi son bâton de pèlerin pour défendre devant des chefs d'entreprises le pacte de compétitivité et d'innovation.

"Le pacte, c'est gagnant gagnant. C'est un pas l'un vers l'autre (....) Cela permet au pays de se rassembler, de former une équipe": pendant une heure, devant des patrons réunis au CEA de Grenoble, le ministre des Finances a expliqué le dispositif du gouvernement présenté début novembre par le chef du gouvernement, Jean-Marc Ayrault.

Les questions se sont concentrées sur le crédit d'impôt, certains dirigeants d'entreprises lui disent leur crainte que, comme avec le crédit d'impôt recherche, cela "se traduise par des contrôles fiscaux".

"Le crédit d'impôt, c'est net de tout. C'est plus avantageux que la simple baisse des charges! Ca crée plus d'emplois, plus de PIB, un effet plus fort pour vous", a argumenté Pierre Moscovici.

Il a aussi promis que le mécanisme était sécurisé", le gouvernement s'engageant a "la stabilité fiscale durant le quinquennat", une des demandes des entrepreneurs.

Les contreparties? "Le civisme fiscal, l'évolution de la gouvernance des entreprises et des grands progrès sur le marché du travail avec souplesse et sécurité", a répondu le ministre, en faisant référence sur ce dernier point aux négociations entre partenaires sociaux sur le contrat de travail.

"Je suis venu pour vous dire de vous tenir prêts à vous saisir" du dispositif quand le crédit d'impôt sera voté par le Parlement, dans un collectif budgétaire en début d'année. Pierre Moscovici a promis qu'il n'y aurait "pas de petite paperasserie tolérée, pas de retour en arrière".

Dans la soirée, devant des élus socialistes réunis au conseil général présidé par André Vallini, il les a exhortés à ne pas "laisser la droite dire n'importe quoi".

Alors que l'UMP peine à désigner son président, Pierre Moscovici a ironisé sur le spectacle offert par ce parti: "Cette droite vient de connaître un couac qui pour le coup est une discordance majeure, mais il ne faut pas pour autant l'enterrer".

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