Le député Olivier Falorni (ex-PS), tombeur de Ségolène Royal à La Rochelle, s'est réjoui mercredi d'un "accueil très chaleureux" de collègues socialistes à l'Assemblée nationale, où il se sent "comme un poisson dans l'eau".
"J'ai vu des députés venir vers moi, certains m'embrasser, figurez-vous", a relaté sur LCI celui qui a été exclu du Parti socialiste pour avoir maintenu sa candidature face à la présidente de Poitou-Charentes qu'il a écrasée au second tour des législatives.
"Il y avait une sympathie", a-t-il assuré. "J'organise l'université d'été de La Rochelle, des liens se sont créés". Il s'est également réjoui du maintien de cette université d'été du PS dans sa ville. Y voit-il un début de pardon ? "Je ne sais pas, mais il faut continuer à aller de l'avant". "Je ne serai pas l'organisateur" du prochain rendez-vous estival, a-t-il relevé, promettant de ne pas "semer le désordre", car il est "attaché au bon fonctionnement du PS".
"Je ne suis pas un pestiféré", a insisté celui qui se sent "comme un poisson dans l'eau" au Palais-Bourbon.
Cependant, "j'ai souhaité moi-même essayer de ne pas forcer la porte" du groupe de députés PS, "j'ai préféré attendre, j'ai bien conscience qu'un psychodrame s'est créé", il faut "laisser du temps au temps".
S'il a intégré le groupe PRG, c'est qu'il ne voulait pas "être non inscrit, isolé à côté des deux députés du FN".
Questionné à plusieurs reprises sur d'éventuels contacts avec Valérie Trierweiler, qui lui avait adressé un tweet de soutien retentissant, il a refusé de répondre, se retranchant derrière la protection de la "sphère privée". Idem pour des questions sur le président François Hollande, dont il fut un fidèle avant l'épisode des législatives.