La députée PS Elisabeth Guigou a indiqué mardi qu'elle voulait une "stricte parité" hommes-femmes pour le bureau de l'Assemblée nationale qui sera constitué après l'élection au du socialiste Claude Bartolone.
Sur Europe 1, l'ex-ministre, battue par son collègue élu de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone pour le perchoir, a commenté: "Je ne regrette pas d'avoir mené ce combat, un combat pour la cause des femmes", car "il est assez choquant de voir que sur les six principaux personnages de l'Etat, si on inclut les présidents de groupe, il n'y a pas une femme".
"J'ai posé un jalon, on n'a pas réussi cette fois-ci, une autre femme réussira à ma place", a-t-elle fait valoir à propos de la présidence de l'Assemblée nationale. "Il faudra que ça se fasse un jour", a-t-elle insisté.
"Puisque nous allons décider aujourd'hui même du bureau de l'Assemblée, vice-présidents, présidents des commissions, questeurs, j'ai demandé la parité stricte pour tous ces postes", dit Mme Guigou.
"La parité, c'est un long combat", a-t-elle résumé.
Les six principaux personnages de l'Etat tels que définis par Mme Guigou sont le président François Hollande, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le président du Sénat Jean-Pierre Bel, celui qui doit l'être à l'Assemblée Claude Bartolone et les présidents des groupes socialistes au Parlement, François Rebsamen (Sénat) et Bruno Le Roux (Assemblée).
L'Assemblée nouvellement élue va désigner mardi le candidat du PS Claude Bartolone au poste de . Il est assuré d'être élu puisque le PS et ses proches alliés détiennent la majorité absolue. Mercredi, l'Assemblée procédera, aussi en séance publique, à la nomination d'autres postes très convoités : les six vice-présidents, les trois questeurs et les 12 secrétaires du bureau. Jeudi, ce seront les président(e)s des huit commissions permanentes qui seront désignés par les commissions.