Plusieurs responsables UMP issus de la famille libérale ont décidé de créer leur propre mouvement, la "Droite moderne", et envisagent de présenter un candidat à la présidence du parti, lors du congrès programmé en novembre, a-t-on appris mardi auprès de l'un d'eux.
Le principe de ce mouvement a été acté mardi lors d'un déjeuner auxquels participaient les anciens ministres Luc Chatel et Gérard Longuet, le secrétaire général adjoint de l'UMP Hervé Novelli et les députés Michèle Tabarot, proche de Jean-François Copé, et Axel Poniatowski.
Les membres de ce futur courant devraient se réunir la semaine prochaine avant la publication d'une tribune.
Ils déposeront une motion au congrès de novembre pour officialiser la création de leur mouvement et envisagent de présenter un candidat à la présidence de l'UMP à ce même congrès, a-t-on précisé.
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a annoncé la reconnaissance des "sensibilités" et "mouvements", prévue dans les statuts de l'UMP mais jamais mise en application par ses prédécesseurs.
D'autres élus UMP de sensibilité libérale ont déjà décidé de créer, autour de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, un autre mouvement "centriste-humaniste". La Droite populaire fera de même au congrès en déposant sa propre motion. D'autres mouvements sont en préparation comme la Droite forte avec les sarkozystes. L'ancien ministre Roger Karoutchi a de son côté annoncé la création du "Rassemblement gaulliste".