Après une année passée au sein du gouvernement, David Douillet compte revenir à l’Assemblée nationale.
Déjà élu député UMP dans les Yvelines en 2009 lors d’une élection législative partielle, l’ex-secrétaire d’Etat des Français de l’étranger, puis ministre des Sports, briguera dimanche le siège de la 12e circonscription dans ce département. En ballottage, il a obtenu 41,69 % des voix au premier tour face au socialiste Frédérik Bernard (33,98 %). Le duel s’annonce serré dimanche.
Comment vivez-vous votre retour dans les Yvelines ?
Ce n’est pas un retour, c’est une continuité. Je n’ai jamais quitté mon territoire, même en étant au gouvernement. Depuis que je suis devenu parlementaire il y a trois ans, j’ai pu travailler de concert avec mon suppléant sur les dossiers locaux.
Quels problèmes doivent affronter les Yvelines et quelles sont vos solutions ?
Il faut régler la problématique des transports, celle du RER A, mais aussi la LGV (ligne à grande vitesse) dans le département, en raison des problèmes des trains de banlieue, souvent annulés ou en retard. Une ligne supplémentaire est cruciale pour délester et rendre fluides les transports sur les grandes distances.
Vos priorités au niveau national ?
Je serai notamment intransigeant sur les dépenses de l’Etat. Je suis pour qu’on vote pour la règle d’or budgétaire. J’ai peur que le gouvernement mette à mal le budget de la France. Par ailleurs, il faut préserver le mariage rural-urbain et défendre nos espaces ruraux par rapport à l’expansion des cités. Il faut aussi que partout en France, on puisse accéder à l’Internet très haut débit, même dans les petites communes. Pour aider les entreprises, les artisans et les agriculteurs. C’est aussi important que l’électricité et le seul moyen d’être compétitif.