Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé est venu mercredi soir témoigner son "amitié" et son "engagement" à Georges Tron, en difficulté dans la 9e circonscription de l'Essonne.
"Georges a su très vite que parmi celles et ceux sur lesquels il pourrait toujours compter il y avait moi (...). Tu peux compter sur mon amitié et mon engagement à tes côtés", a martelé M. Copé lors d'une réunion publique à Draveil, ville dont Georges Tron est le maire.
M. Tron, proche d'une élection au premier tour en 2007, a recueilli 27,10% des voix dimanche, contre 39,57% au maire socialiste de Ris-Orangis, Thierry Mandon. Accusé par deux ex-employées municipales de viols sous couvert de réflexologie, il a été mis en examen en examen en juin 2011. La révélation de cette affaire l'avait poussé à démissionner du gouvernement.
"Jamais je ne commente les affaires en cours", a poursuivi le patron de l'UMP, rappelant "le principe de la présomption d'innocence". "Georges Tron est une personnalité majeure, c'est tout à fait normal que je sois à ses côtés", a-t-il ajouté.
De son côté, M. Tron a reconnu se trouver "dans un esprit très particulier après une année dure, une campagne dure", mais qu'il n'était "pas du tout" atteint.
"Je suis renforcé, mes convictions sont intactes, mon sens de l'honneur est intacts Jusqu'au dernier moment nous allons nous battre. Bien au-delà de ma personne, l'enjeu est fondamental pour le pays", a-t-il estimé.
Jean-François Copé a par ailleurs eu "une pensée pour Nathalie" Kosciusko-Morizet, en ballotage dans la 4e circonscription de l'Essonne.
"Elle fait l'objet d'une campagne ignoble. Elle a été placée sur une liste noire par Mme Le Pen. (...) J'ai été profondément choquée par la manière dont elle a été traitée par ses adversaires", a-t-il insisté.
Marine Le Pen avait appelé lundi les électeurs du Front National à éliminer l'ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle, tout comme Georges Tron.