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Paris: la guerre Dati-Fillon monte d'un cran

La guerre opposant la maire du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati (UMP) et ses proches face aux élus pro-Fillon est montée d'un cran lundi soir, les élus favorables au Premier ministre ayant décidé de quitter le conseil municipal, qui a dû être reporté faute de quorum.[AFP/Archives]

La guerre opposant la maire du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati (UMP) et ses proches face aux élus pro-Fillon est montée d'un cran lundi soir, les élus favorables au Premier ministre ayant décidé de quitter le conseil municipal, qui a dû être reporté faute de quorum.

Alors qu'avait débuté la séance du conseil de ce très chic arrondissement, une querelle a éclaté au sujet d'une demande d'élus fillonistes d'observer une minute de silence à la mémoire d'un ancien maire adjoint, décédé récemment.

Affirmant avoir essuyé un refus de la part de Mme Dati, six élus favorables à la candidature de M. Fillon dans cette circonscription, dont l'ancien maire Michel Dumont et deux adjointes -à qui l'ancienne garde des Sceaux avait déjà retiré leur délégation-, ont quitté la séance, regrettant "le climat délétère que Rachida Dati fait régner depuis plusieurs mois au sein de la mairie du VIIe arrondissement", écrivent-ils dans un communiqué.

Au cours de cette même séance, Michel Dumont a fait état "des dysfonctionnements de la mairie du VIIe et l'ostracisme dont sont victimes ces six élus UMP du VIIe".

De leur côté, Rachida Dati et sept autres élus de son bord ont regretté que les "six élus UMP soutiens de François Fillon (aient) contraint au report du conseil d'arrondissement (...) pour des motifs étrangers au quotidien des habitants du VIIe arrondissement".

"Lors de ce conseil d'arrondissement devaient être notamment décidés des versements de subventions à des associations utiles aux habitants. Les associations ne pourront donc pas recevoir ces subventions et les habitants du VIIe arrondissement seront pénalisés par le comportement irresponsable de ces élus", a ajouté le texte des pro-Dati.

En novembre déjà, Rachida Dati (UMP), en lutte contre le Premier ministre qui convoite la même circonscription qu'elle pour les législatives de juin prochain à Paris, avait retiré leurs délégations à deux de ses adjointes qui soutiennent publiquement François Fillon, au motif qu'elles s'étaient abstenues lors du vote du budget local.

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