Un ancien candidat de l’émission de téléréalité «Les Anges» sur NRJ12 et sa compagne ont été interpellés et placés en garde à vue, ce lundi 4 novembre, pour «proxénétisme en bande organisée», annonce le Parisien.
Une sombre affaire. Connu pour avoir participé à la saison 11 de l’émission de téléréalité «Les Anges» sur NRJ12 en 2019, puis dans «Les Princes et les Princesses de l’amour» sur W9 en 2021, Quentin R. (qui se faisait appelé Kentin à la télévision) et sa compagne, Malika N., une brésilienne de 29 ans, ont été interpellés à leur domicile de Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, ce lundi 4 novembre à 6h du matin, avant d’être placés en garde à vue pour «proxénétisme en bande organisée», selon les révélations du journal Le Parisien. L’arrestation est l’aboutissement de plusieurs mois d’enquête menée par la DCT, la division de la criminalité organisée, qui a été alerté par un renseignement anonyme.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’ancien candidat de téléréalité usait de sa notoriété pour attirer des femmes originaires d’Amérique du Sud «déjà en France ou arrivant avec leur aide». Deux d’entre elles, se trouvant sous la tutelle du couple, se prostituaient dans des appartements de l’Essonne loués sur Booking ou Airbnb par Quentin R. ou sa compagne, qui se réservaient la moitié des gains. Une vingtaine d’annonces de prostitutions étaient également «gérées» par le couple via le site «Sexemodel», les enquêteurs ayant réussi à relier les annonces aux adresses IP de leur domicile.
Les comptes bancaires de deux mis en cause ont également été épluchés par les policiers, qui ont trouvé des versements d’argent importants provenant de plusieurs femmes connues des services de police en tant que victimes de prostitution et de proxénètes. «L’enquête est actuellement en cours et les gardes à vue peuvent durer pendant 96 heures», a précisé Grégoire Dulin, le procureur de la République au parquet d’Evry, au Parisien. L’article précise que Quentin R. et Malika N. sont déjà connus de la justice avec cinq inscriptions au fichier de Traitement d’antécédents judiciaires (TAJ) pour le premier, et trois pour la seconde.