Selon l'avocate d'Anthony Delon, ce dernier conteste l’expertise médicale menée, ce samedi 13 janvier, au domicile de son père visant à déterminer avec précision l’état de santé de l’acteur de 88 ans. Pour l'avocat d'Alain Delon, au contraire, toutes les parties concernées étaient informées et en accord avec cette expertise.
La tension est plus que jamais palpable. Anthony Delon conteste l’expertise médicale menée, ce samedi 13 janvier, sur décision de justice au domicile de son père, selon les propos de son avocate recueillis sur RTL. Deux points ont été présentés pour justifier cette contestation : le choix du praticien et la manière dont s’est déroulée cette première visite.
Selon elle, c’est un simple généraliste qui s’est présenté à Douchy, dans le Loiret, au domicile d’Alain Delon. Et non un médecin inscrit sur la liste des experts de la cour d’appel. Un courrier a été envoyé le jour même par l’avocate d’Anthony Delon au procureur de Montargis, Jean-Cédric Gaux, pour contester ce choix.
Le cas Anouchka
Le deuxième point concerne la présence sur place d’Anouchka Delon, qui a été confirmée par plusieurs sources, est-il précisé. Alors que ses deux frères, présents à Douchy, ont été contraints de rester l’écart, leur sœur était présente pendant l’examen, à la demande de son père, rapporte l’entourage. L’avocate d’Anthony Delon accuse la jeune femme de s’être «imposée», et affirme que l’expertise aurait dû être menée exclusivement entre le médecin et le comédien.
La réponse de l'avocat d'Alain Delon n'a pas tardé. Dans un communiqué rendu public ce lundi 15 janvier, Me Christophe Ayela a au contraire affirmé que les deux fils d'Alain Delon, Anthony et Alain-Fabien, étaient au courant de la seule présence d'Anouchka lors de l'expertise médicale menée sur leur père, samedi dernier, et qu'ils ne s'y étaient pas opposés. Toujours selon le communiqué de l'avocat, Alain Delon aurait été en capacité de répondre aux différentes questions du médecin-expert, mandaté par le procureur de la République de Montargis, «contrairement aux accusations calomnieuses dont il est médiatiquement l'objet».
Contestant point par point toutes les affirmations d'Anthony et Alain-Fabien, il affirme même que l'arrêt du traitement que suivait Alain Delon, au coeur de la bataille que se livrent les enfants, «a été décidé par ses deux fils sans aucun avis médical, et contre la volonté non seulement de leur soeur, mais également de Monsieur Alain Delon lui-même, d'après un élément clé qui vient d'être porté» à la connaissance de l'avocat.
Loin de se diriger vers une sortie de crise, «l'affaire Alain Delon» risque, à nouveau, de prendre de l'ampleur dans les prochains jours.