Une ancienne collaboratrice de Robert de Niro l’accusait de discrimination sexuelle. La société de production de l’acteur a été jugée responsable jeudi par un jury populaire américain et devra verser 1,3 million de dollars de dommages et intérêts à la plaignante.
La justice a tranché. Après la plainte déposée pour discrimination sexuelle par Graham Chase Robinson, une ancienne collaboratrice de Robert de Niro, la société de production de la star a été condamnée ce jeudi 9 novembre. Un jury populaire américain a accordé à cette ex-employée 1,3 million de dollars de dommages et intérêts.
Cette dernière accusait l’acteur de «Taxi Driver» de lui avoir ordonné d'effectuer des tâches «stéréotypiquement féminines», même après sa promotion à des postes de direction au sein de sa société Canal Productions : laver les draps, passer l'aspirateur dans son appartement ou encore organiser des soirées. Elle l'accusait aussi de contacts physiques non désirés et d'avoir fait des commentaires à connotation sexuelle.
La star était absente lors du verdict
Les jurés ont également estimé que l'entreprise de Robert de Niro avait tenté d'exercer des représailles envers son employée. Elle a affirmé que le comédien avait refusé de rédiger ses lettres de recommandation ou de lui verser une indemnité de départ.
Le jury a rejeté la plainte initiale déposée par Canal Productions contre Graham Chase Robinson. La société l'accusait d'avoir facturé des centaines de milliers de dollars de dépenses personnelles sur une carte de crédit de l'entreprise, d'avoir utilisé des millions de miles de Robert de Niro pour voyager en avion, et d'avoir regardé en boucle des «séries télévisées sur Netflix» pendant son temps de travail.
Absente pour le verdict, la star n'a pas été déclarée individuellement responsable.