Décédée en 2015 dans un accident d'hélicoptère sur le tournage de l'émission «Dropped» en Argentine, Florence Arthaud, qui fait l'objet d'un biopic en salles le 1er novembre, a connu une vie tumultueuse. Voici cinq drames que la navigatrice a réussi à surmonter tant bien que mal.
Son terrible accident de la route
En 1974, la fille de Jacques Arthaud, directeur de la maison d’édition du même nom, a frôlé la mort. À seulement 17 ans, elle est victime d’un terrible accident de voiture qui l’a plongé dans un profond coma, après que son véhicule a fait sept tonneaux. Celle qui souffrait notamment d’hématomes au cerveau est restée six mois à l’hôpital de Garches, et a passé au total deux ans en convalescence. Mais alors que les médecins lui avaient annoncé qu’elle ne pourrait plus jamais faire de sport, Florence Arthaud a prouvé le contraire. De cet accident, elle garda quelques cicatrices, dont une en-dessous de l’œil droit.
Sa fausse couche lors de la Route du Rhum
Si en 1990, elle est devenue la première femme à remporter la Route du Rhum à bord du trimaran «Pierre 1er» en 14 jours, 10 heures, 8 minutes et 28 secondes, l’issue aurait pu être totalement différente pour Florence Arthaud. En pleine mer, celle que l’on surnomme «la petite fiancée de l’Atlantique» s’est mise à perdre beaucoup de sang. A l’arrivée, elle dira qu’il s’agissait d’une simple hémorragie. En réalité, elle a fait une fausse couche. La sportive a ravalé ses larmes et terminé la course jusqu'à une victoire à Pointe-à-Pitre.
La mort tragique de son frère aîné
Dans son récit posthume, «Cette nuit, la mer est noire», paru en 2015, Florence Arthaud a écrit : «J'ai perdu des amis très chers, mais aucune douleur n'égalera celle de la perte de mon frère Jean-Marie». Ces deux-là, tous deux navigateurs, étaient très proches. La tristesse fut immense quand ce frère aîné a décidé de mettre fin à ses jours en 2001, à l’âge de 45 ans, sur son bateau au large d’Antibes.
La disparition en mer de Loïc Caradec
L’édition 1986 de la Route du Rhum a été marquée par un drame. En lice pour cette course mythique, Florence Arthaud avait pris la décision de dérouter pour porter secours au navigateur Loïc Caradec qui avait, quelques heures plus tôt, lancé un appel de détresse. Si le «Royale», catamaran de 26 mètres de long, fut repéré retourné, «Flo» n’a pas aperçu le Français sur l’épave ou à bord de son canot de survie. Les recherches ont été abandonnées pour retrouver le skipper de 38 ans, qui aurait vraisemblablement sombré au large de l’archipel des Açores.
Son naufrage au large du Cap Corse
Alors qu’elle était en train de naviguer seule au large du Cap Corse, Florence Arthaud est tombée à la mer en pleine nuit en 2011. Heureusement pour elle, la navigatrice était équipée d’une lampe frontale et surtout, elle a pu compter sur son téléphone portable étanche grâce auquel elle a pu appeler sa mère, laquelle a contacté le frère de Florence Arthaud. Grâce à la géolocalisation du mobile, elle est repêchée en état d’hypothermie et hélitreuillée vers l'hôpital de Bastia.