Cinq ans après la mort d'Aretha Franklin, la justice américaine a indiqué mardi que les documents retrouvés notamment sous le coussin d'un canapé de la chanteuse, constituaient un testament valide.
Dans la famille d’Aretha Franklin, la guerre fait rage concernant la succession de la chanteuse morte le 16 août 2018, à l’âge de 76 ans, la «reine de la soul» n’ayant pas laissé de testament officiel.
Après avoir découvert en 2010 et en 2014, à son domicile, des documents griffonnés à la main dans une armoire fermée à clé et sous un coussin de canapé, la justice a enfin tranché mardi, après des années de querelle entre les fils de la star. Ces messages difficiles à lire, qui semblent partager ses biens, notamment immobiliers, mais aussi des bijoux, fourrures, du matériel stéréo et des droits musicaux, ont été reconnu comme un testament valide par le jury d’un tribunal américain.
Les deux testaments semblent indiquer une répartition égale des droits d'auteur entre ces enfants. Selon le New York Times, Clarence Franklin, le premier fils de la chanteuse, souffre de troubles de la santé mentale et vit sous tutelle judiciaire, ses frères s'étant engagés à subvenir à ses besoins.
Un dessin en forme de visage, gage d'authenticité
La décision du jury, composé de six personnes, est particulièrement favorable à Kecalf Franklin et à ses enfants, qui devraient hériter de la résidence principale de la chanteuse, un manoir situé dans une banlieue cossue de Détroit. Ils devraient également hériter des voitures de leur mère.
Le procès s'est concentré sur la signature du document de 2014, qui indiquait «A. Franklin», avec un petit dessin en forme de visage souriant dans la première initiale, ce qui, selon Kecalf Franklin, était «caractéristique» de l'écriture de sa mère.
Le jury a rendu sa décision après une heure de délibéré, clôturant un procès de deux jours. Pendant des années, les gestionnaires de la succession d'Aretha Franklin ont réglé des dettes et payé des arriérés d'impôts, tout en générant des droits sur sa musique.