L’actrice Isabelle Adjani aurait été mise en examen en octobre 2020 pour escroquerie. Un ancien consultant l’accuse d’avoir falsifié le remboursement de ses dettes. En 2011, Sébastien G. aurait géré la société d’Isabelle Adjani, Isia Films. Il lui aurait avancé 157.000 euros, qu’elle n’aurait jamais remboursés.
L’information, relayée par Libération, a été confirmée ce vendredi 23 juin par une source judiciaire à l’AFP. Michèle «Mimi» Marchand, patronne de l'agence de paparazzi Bestimage et proche de l’actrice, serait également poursuivie.
157.000 euros de créances
En 2011, Sébastien G. s'était occupé de la gestion d’Isia Films et avait alors ouvert à Isabelle Adjani «une ligne de crédit sur son compte bancaire personnel, payé certains de ses impôts, lui attribuée une carte American Express», précise Libération.
Soupçonnée d’avoir falsifié le remboursement de ses dettes, Isabelle Adjani mise en examen pour "escroquerie" – Libération https://t.co/0SdqB2EZrX
Mimi Marchand, figure de la presse people et proche du couple présidentiel, est soupçonnée de "complicité".— Marin Favre (@MarinFavre) June 24, 2022
«En juillet 2012, Sébastien G. lui a retiré la carte bancaire qui semblait fonctionner comme un puits sans fonds. Quatre jours plus tard, il a été démis de son rôle de gérant d'Isia Films», relate le quotidien.
La somme de 157.000 euros aurait disparu. Car l’actrice aurait adressé à son créancier de fausses «preuves de paiement par virement, des mails de la banque et autres documents censés attester du versement des fonds et de sa bonne foi», est-il expliqué dans cette affaire.
Vers un non-lieu ?
«En réalité, l'argent ne serait jamais arrivé à son destinataire», affirme Libération. Sébastien G. avait porté plainte contre Isabelle Adjani en 2015.
Mimi Marchand aurait, elle, soutenu Isabelle Adjani dans la remise de ces fausses preuves de paiement. Mais aucune confrontation entre l’actrice et la star de la presse people n’aurait eu lieu jusque-là.
«Je ne fais aucun commentaire sur cette affaire, car il n'y a plus d'affaire», a quant à lui réagi l’avocat de l’actrice, Me Olivier Pardo. «On va vers un non-lieu, le jugement sera rendu avant septembre.»